Supports :

PC, Playstation 3 & Xbox 360, les versions iPhone et iPad ne semblent pas les mêmes.

Genre :

Survival Horror

Sortie :

Le 23 octobre 2008 en France, le 14 aux Etats-Unis.

Editeur :

Electronic Arts

Développeur :

Visceral Games

Site officiel d'Electronic Arts :

http://www.ea.com/

Site officiel du jeu :

http://deadspace.ea.com/

Equipe :

- Producteur exécutif : Glen A. Schofield & Steve Papoutsis
- Producteur : Chuck Beaver
- Producteurs assistants : Richard Carrillo & Tracy Espeleta
- Directeur créatif : Bret Robbins
- Scénaristes : Warren Ellis, Rick Remender & Antony Johnston
- Directeur artistique : Ian Milham
- Compositeur audio : Jason Graves
- Compositeur assistant : Rod Abernethy
- Designer interface utilisateur : Dino Ignacio
- Storyboard : Dan Seneres

Doublage Américain :

- Capitaine Benjamin Mathius : J.G. Hertzler
- Dr. Challus Mercer : Navid Negahban
- Dr. Terrence Kyne : Keith Szarabajka
- Kendra Daniels : Tonantzin Carmelo
- Nicole Brennan : Iyari Limon
- Sgt. Zach Hammond : Peter Mensah
- Voix additionnelles : Dena Ashbaugh, Kay Bess, Claudia Besso, Brian Bloom, Patrick Cavanaugh, April Jones, Matthew Kaminsky, Dustin Leighton, Scott MacDonald, Andy Milder, Steve Rifkin, Christopher Corey Smith, Heidi Sulzman


Dans l'espace personne ne vous entend crier dit-on. Ce n'est peut-être pas un mal ceci dit.
Depuis 1996, date de sortie du précurseur dans le genre (j'ai nommé Resident Evil), on peut se demander si 15 ans après la sauce prend toujours.
Pour la première fois Electronic Arts s'aventure dans le genre du survival horror et c'est avec horreur et terreur que l'on va découvrir si le contrat est rempli.

Synopsis :

Dans un futur proche, la Terre ne produit plus assez de ressources pour subvenir aux besoins de l'humanité. Débutera alors l'exploration spatiale et la création des brises-surfaces, de gigantesques vaisseaux capables de démanteler des astéroïdes ou de petites planètes pour en extraire les différentes richesses minérales.
Après plusieurs années de prospection galactique, un signal de détresse est émis par l'USG Ishimura, le premier et le plus grand brise-surface jamais conçus. L'équipage de l'USG Kellion répond à l'appel et se dirige vers le titanesque vaisseau. A son bord, deux officiers de la sécurité, le sergent Zach Hammond, l'ingénieur en informatique Kendra Daniels et l'ingénieur en aéronautique Isaac Clarke. A leur arrivée sur place, ce qu'ils découvriront dépasse l'entendement.

Les personnages :

- Isaac Clarke


- Kendra Daniels


- Zach Hammond


- Nicole Brennan


- Dr. Terrence Kyne

Notes :

- Graphisme :

4,5/5
Une véritable réussite ! Entre l'architecture du vaisseau souvent endommagée et les matières organiques d'origines diverses et variées, les graphismes sont excellents.
Attention aux âmes sensibles, ici le gore est de mise ! Les différents nécromorphes sont morbidement splendides.
Que dire des jeux de lumières ? Les atmosphères sont justes, la lumière est habilement distillée pour des effets garantis ... surtout quand tout à coup elle disparaît pour vous laisser seul avec votre lampe torche. Ou encore la lumière froide de l'espace lorsque vous pénétrer dans une pièce éventrée.
Les menus holographiques de votre combinaison sont également du plus bel effet et renforce l'immersion dans le jeu au lieu de le "couper" comme la plupart des jeux.
Les décors sont loin d'être aseptisés. Hormis les quelques laboratoires et antennes médicales, on sentira que le vaisseau a vécu avant notre arrivée.

- Son :

5/5
Le jeu est intégralement doublé en français et les acteurs ont donné de leur personne. Rien à leur reprocher, bien au contraire, les voix sont justes, surtout celle de Nicole.
Les cris des nécromorphes sont également bien fichus, stressant quelque peu, ils ont le mérite de faire savoir quand ils nous ont vu XD. Autrement le fond sonore est tout simplement parfait. Il change pour un rythme plus soutenu en présence d'ennemis et lorsqu'on a compris le principe il nous permet d'être parfaitement sûr que la dernière bestiole démembrée était bien la dernière de la salle.
En dehors des scènes d'actions, l'ambiance est très prenante. Dans certaines salles on entend parfois des bruis de barre de fer ou autre objet métallique qui chute sur le sol. Stress garantis car dès lors on regarde tout autour de nous pour être sûr qu'il n'y a pas une saloperie qui tente de nous prendre en traître.
Autre aspect très intéressant de la bande sonore se trouve dans les pièces privées d'oxygène. Ce dernier étant un vecteur de propagation du son, ce que l'on entend est très, très sourd et il n'est pas rare de se faire surprendre.
C'est donc un organe essentiel qui permet un jeu d'une telle réussite.

- Jouabilité :

4/5
Lorsqu'on a joué à plusieurs FPS à la première personne, passer à une vue à la troisième personne peut s'avérer très désarçonnant.
Malgré toutes ses qualités, le jeu présente deux petits bémols qui lui ont valu le 4.
Faut l'admettre, Isaac est un peu mou du genou. Je ne parle pas de sa vitesse de réaction lorsqu'il s'agit de tirer. Dans ces circonstances, il a des réflexes tout à fait honorables. Je parle plutôt de son déplacement. Le personnage est un peu lent je trouve et ce même en le faisant courir. Il n'y a guère qu'en apesanteur que sa course devient presque acceptable. Mais ce n'est pas handicapant, il faut juste un temps d'adaptation, puis on oublierait presque que l'on est aux commandes d'un escargot.
Le second bémol réside dans les tourelles. A deux reprises, le jeu s'offre le luxe de nous offrir une séquence de shoot them' up via les tourelles de l'Ishimura. C'est toujours intéressant de varier les plaisirs mais je dois dire que les tourelles n'ont pas été une partie de plaisir pour moi. Non seulement elles sont lentes mais en plus elles ont tendance à surchauffer et entraîne un laps de temps durant lequel on ne peut plus tirer. Quelque peu gênant, surtout que les astéroïdes n'ont pas la gentillesse d'attendre, eux XD.
En dehors de ça, rien à reprocher. Le système de visée et ma foi fort efficace. La visée laser est tout simplement parfaite et c'est un vrai jeu d'enfant que de démembrer les nécromorphes. Chose curieuse s'il en est, pour tuer un nécromorphe il vous faut lui trancher au moins deux membres. Amusez-vous à lui exploser la tronche si cela vous fait plaisir mais vous gâcherez des munitions. L'ergonomie a également été bien pensée. Ainsi on a les informations les plus vitales affichées dans le dos de notre personnage. La colonne vertébrale sert de barre de vie mais l'on peut également y voir la jauge de stase et même le temps qu'il nous reste d'oxygène lorsqu'on pénètre dans une zone éventrée.
Le plan auquel on peut accéder à tout moment nous aide grandement à entrevoir la géographie de la pièce dans laquelle on va entrer et d'évaluer les éventuels recoins d'où l'on pourrait s'attendre à voir surgir une possible créature.
On notera également la présence d'actions contextuelles dans l'éventualité où vous laisseriez une créature s'approcher suffisamment près de vous pour qu'elle vous lèche la figure. A ce moment, un bouton apparaît sur lequel vous devez appuyer à répétition pour vous défaire de l'étreinte indésirable de votre interlocuteur. Mais cela ne va pas chercher bien loin : bourrinez la touche A (sur Xbox 360) et vous vous en débarrasserez rapidement.

- Durée de vie :

4/5
Si vous vous imprégnez de l'atmosphère du jeu et ne jouez pas aux bourrins, en explorant un maximum de salles, vous devriez terminer le jeu avec affiché au compteur une vingtaine d'heures ce qui est très honorable ... même si l'on aimerait en avoir encore plus ^^.
Douze chapitres d'horreur s'offrent à vous, vous forçant à explorer l'Ishimura de fond en comble et même à explorer certaines niveaux à plusieurs reprises.
Ensuite il y a les différents succès / trophées à obtenir pour les acharnés qui vous demandera obligatoirement de faire au moins une partie plus. A ce sujet le système de partie plus est quelque peu décevant puisqu'il vous oblige à jouer dans le même niveau de difficulté que celui que vous venez de finir, hormis donc ces fameux succès, on ne profiteras pas souvent de cette option.
Quelque peu paradoxal mais ne comptez pas sur les boss (au maigre nombre de trois) pour vous opposer un réel challenge. En effet ils sont assez gentils pour bien nous signaler les points faibles où il vous faut canarder.

Intérêt/Note globale :
17,5/20

Vous l'aurez sans doute compris, Dead Space est un vrai hit !
Le jeu frôle la perfection et c'est suffisamment rare pour le crier haut et fort. Tout dans ce jeu est bien réalisé des graphismes à la bande sonore en passant par un gameplay et une ergonomie impec.
Vous êtes fan de Resident Evil et d'Alien ? Réjouissez-vous, ce jeu est fait pour vous. Angoissant, mordbide et gore à souhait, le jeu provoque des décharges d'adrénaline pour notre plus grand plaisir.

Note du rédacteur :
18/20

Que dire ? J'adore ce jeu !
Toutes façons, dès que ça charcle un peu, en théorie ça me plaira. Ici, on coupe, découpe, charcle, déchiquette, explose, arrache, carbonise, démembre. Le paradis du boucher en herbe.
Dès qu'on entend la mise en quarantaine se déclencher, on sait que l'on va avoir droit à une petite séance sportive. Comme si l'apparition soudaine des nécromoprhes par les différents conduits d'aérations ne suffisait pas, les sadiques de Visceral Games nous ont concoctés une bande audio qui tient nos sens en éveil quasi permanent et ce même après le boss final lorsqu'on croit que tout est fini ... mais chut.

Article rédigé par Jezekiel

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